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Guide de Mykonos

Mykonos, idylle hédoniste



C’est un bel après-midi d’été, nous avons levé l’ancre vers la plage d’Agios Sostis, au nord de l’île de Mykonos. Sauvage et lumineuse, la plage - sable fin et eau cristalline - est presque vide de baigneurs. Après une longue journée de farniente, on reprend le chemin de la capitale de l’île, Chora. L’ombre commence à descendre sur le village d’un blanc incandescent et le baigne dans une lueur rose. Le village s’adoucit et devient encore plus charmant.

 

Comme sur les autres îles grecques, son architecture est un mélange intemporel de maisons cubiques blanches, de ruelles pavées et d’églises aux dômes bleus. On se fraie un chemin hors de ce labyrinthe et on atterrit sur le port du village, jalonné de cafés et de bars accueillants. Les pêcheurs tirent les derniers filets de leurs barques chargées de poulpes et de sardines. On est dans le quartier de “Little Venice”, où les balcons perchés sur l’eau claire rappellent la sérénissime ville italienne. Sur une terrasse à quelques pas de l’eau, on boit un verre en observant les ombres imposantes des moulins à vent juchés sur les collines, symboles de l’île.

 

Mykonos est une île nue. Pas de végétation, sa nature est sauvage et aride et son herbe dorée par le soleil. Il n’y pas de ruines historiques comme on peut en trouver dans ses consoeurs des Cyclades. Mais ce n’est pas pour cela que l’on s’y ennuie, bien au contraire. A Mykonos, on est maître de son temps. On cultive l’art de la farniente et on se promène entre les moulins à vent à toits de chaume et les maisons aux murs de chaux arrondis. On se baigne sur des plages turquoises et on arpente des vallées rocailleuses.

 

L’île s’exprime en couleurs primaires, ciel et mer bleu vif, petits bateaux multicolores sur le port. Les fruits frais et les bougainvilliers égaient la nature sobre et asséchée. Au coucher du soleil, les plus grands DJs se succèdent derrière les platines et on danse toute la nuit sur les plages de sable fin. Cette “nouvelle Ibiza” révèle en nous une énergie contagieuse, celle qui attire depuis les années soixante de nombreux adeptes de dolce vita. Mykonos mêle bohème et luxe simple, nature et architecture et a des allures de paradis terrestre.



 

Pratique


 

Quand y aller?



 

La période la plus chaude à Mykonos s’étale de juin à septembre. La plupart des vacanciers visitant l’île pour ses plages et sa vie nocturne, les mois de juillet et août sont particulièrement fréquentés. Le meilleur mois pour visiter l’île blanche est juin, lorsque les produits sont très frais et la nature moins sèche.


 

Comment y aller?


 

Il est facile d’arriver à Mykonos par les airs ou par la mer. L’aéroport de Mykonos, à 4 km de la ville, est très bien desservi par des avions provenant des grandes villes européennes. Plusieurs lignes de ferry relient Athènes au port de Mykonos: en arrivant en bateau, on est accueilli par les moulins à vent coiffés de chaume, typiques de l’île. Sur place, la meilleure façon de se déplacer est en scooter ou en voiture, pour pouvoir découvrir les criques moins fréquentées. Pour un atterrissage en beauté ou pour aller faire un tour sur une autre île des Cyclades, une virée en hélicoptère est une bonne option, avec, à la clef, des panoramas sublimes sur la mer Egée et les côtes farouches de l’archipel.

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